Description de l’appareil :
Vendue sur le site officiel de Nespresso (nespresso.com) et en magasins
(hypermarchés et spécialisés).
Couleurs disponibles :
. Rouge (Flamme),
. Titane,
. Blanc,
. Noir (Limousine).
Prix habituel constaté : 170 €
(voire 140 € ou même moitié moins en période de promotion).
Fonctionnement de la machine :
La machine Citiz de Nespresso est
très simple d'utilisation. On allume la machine avec le bouton ON/OFF qui se
trouve sur le côté droit au fond de la machine. On attend que les 2 voyants des
boutons Expresso ou Lungo cessent de clignoter en vert et s’allument en voyant
vert fixe. Ce préchauffage ne dure que quelques secondes (moins de 30
généralement).
Puis, on pousse le levier qui se
trouve tout en haut de la machine vers le haut, on insère une capsule Nespresso
dans le sens approprié, c'est-à-dire l’opercule gris métallique (où figure le
nom du café) vers vous, on rabat le levier vers le bas en forçant quand même un
tout petit peu, on met une tasse sur le support de tasse (rétractable) et on
appuie sur l’un des 2 boutons pour un café court (bouton Expresso à gauche) ou
pour un café long (bouton Lungo à droite) et en quelques 30 secondes à peine,
votre café est prêt à boire.
Une fois le café fini de verser,
pour terminer, on soulève de nouveau le levier vers le haut et la capsule
usagée tombe automatiquement dans le bac récupérateur qui peut contenir entre
10 et 15 capsules) et qui se retire plus tard (pour le vider) en tirant vers
vous le support de tasse.
Attention par contre, le bac
récupérateur est en 3 parties. Le bac qui contient les capsules usagées, sa
sous-partie qui contient toujours un peu de liquide (eau usagée de la
capsule+reste de café) et la partie support de tasse qui se fixe sur cette
sous-partie. Ces 2 parties une fois dévissées ne sont pas toujours évidentes à
remettre en place (surtout pour les personnes âgées : mes parents ont eu
ce problème), mais avec un peu d’habileté, on prend vite le coup de main.
Cette machine est bien évidemment
programmable. Si vous trouvez l’expresso par défaut trop court à votre goût ou
au contraire, le lungo trop long, vous avez la possibilité de programmer la
longueur de vos cafés vous-mêmes. Il suffit de mettre une nouvelle capsule de
café dans la machine et d’appuyer sur le bouton de votre choix (Expresso ou
Lungo) et, en laissant le doigt appuyé sur le bouton aussi longtemps que vous
souhaitez voir le café couler et ensuite, retirer votre doigt lorsque la
longueur de votre café vous semble suffisante. Et la prochaine fois que vous appuierez
sur ce même bouton, brièvement, cette fois-ci, eh bien la machine vous fera un
café de la même longueur que celle que vous lui aviez indiqué auparavant,
génial non ?
Bien sûr, ce qui est génial sur la Citiz (contrairement à la
nouvelle machine appelée U) c’est que dès que le café a fini de couler, vous
pouvez en ré-appuyant brièvement sur le bouton (expresso ou lungo) rallonger
votre boisson : le café se remet alors à couler jusqu’à ce que vous
appuyiez une nouvelle fois sur ce même bouton et le café s’arrête de couler.
Une très bonne chose car la
machine appelée U, elle, éjecte automatiquement la capsule une fois le café
terminé après seulement 4 ou 5 secondes, donc si vous vouliez rallonger votre
café ensuite, vous devez récupérer votre capsule (encore très chaude) dans le récupérateur
de capsules usagées et la remettre pour rallonger votre café, si vous arrivez à
retrouver votre capsule dans le bac, car si vous buvez toujours le même café,
bonjour la galère pour retrouver la dernière capsule utilisée (sauf à vous brûler
les doigts, bien sûr, car c’est forcément la capsule la plus chaude du bac).
Enfin bref, c’est la raison pour
laquelle après avoir cassé ma Citiz, j’ai racheté… une Citiz, bien sûr. J’ai
fini par m’habituer à la machine Nespresso U, mais son utilisation n’était
vraiment pas simple à comprendre au début.
Car la machine U a un
fonctionnement très différent, vous devez appuyer sur le bouton Expresso ou
Lungo d’abord et seulement ensuite insérer la capsule ( ?!? ) et la
machine appelé Pixie est certes moins chère que la Citiz, mais elle a un
réservoir plus petit (moins d’1 litre tout comme la U) et un câble d’alimentation
ridiculement petit (vous avez intérêt à avoir une prise de courant très très
proche de votre plan de travail sinon …)
Mais surtout, ce qui est
appréciable avec les machines Nespresso contrairement aux machines Tassimo,
c’est qu’on peut (un peu comme sur la
Senséo d’ailleurs) enchaîner les cafés à une vitesse
incroyable car il n’y a pas de temps d’attente à respecter entre 2 cafés. Très
pratique lorsque l’on doit servir un maximum de cafés à beaucoup de personnes
d’un seul coup (comme dans un mariage ou tout autre cérémonie), j’aime beaucoup
la Tassimo
mais elle est une vraie plaie et joue contre vous dans ces cas-là.
Les boissons produites :
Les cafés produits sont de grande
qualité. Je ne trouve pas par contre, contrairement aux cafés produits par la
machine Tassimo qu’ils aient une si bonne odeur de café, mais certains puristes
du café sont persuadés que la qualité est là et bien là. Qui suis-je donc pour
les contredire, moi qui ne suis pas un grand spécialiste du café mais je dois
admettre pour les avoir tous goûté (en tout cas en ce qui concerne les cafés
« Grands Crus » officiels, que certains sont vraiment très bons
(Dulsao do Brasil pour les doux ou Ristretto pour les corsés), avec une mousse
généreuse sur le dessus et qu’ils sont assez crémeux.
Ce qui va suivre n'a rien à voir
avec la machine Citiz à proprement parler mais plutôt avec la politique
générale de vente de cafés Nespresso, mais n'ayant jamais développé ce sujet
correctement ici auparavant, je me dois bien sûr de l'évoquer car c'est une
partie importante de l'attraction de beaucoup de personnes (et moi le premier)
pour ce système de café en capsules Nespresso.
Les éditions spéciales :
2 fois par an, une fois au
printemps et une fois en automne,
Nespresso sort systématiquement 1 café supplémentaire inédit du style « grand
cru » issu d’une réserve extraordinaire (cas des cafés glacés sortis il y a
quelques mois) ou encore des cafés expérimentaux ou issus d’une nouvelle
manière de produire, plus éco-responsable et qui donne parfois une toute
nouvelle vision du café (cas de Naora ou de Crealto) produits de manière très
différentes des autres capsules, soit en s’inspirant du vin dans le cas de
Naora soit de la grande gastronomie dans le cas de Créalto.
Ces cafés, qui ne sont vendus
généralement qu'un mois ou deux dans l'année et pas plus sont censés ne plus
revenir du tout par la suite, raison pour laquelle de nombreux fans du système
Nespresso se précipitent sur eux dès qu'ils sortent.
Le café qui a impressionné le
plus de monde parmi ces éditions spéciales est sans doute le café Kazaar (sorti
en 2010) qui est un puissant café de force 12 (les intensités des cafés
Nespresso n'allant habituellement que de 2 à 10) et qui a eu tellement de
succès, qu'il a été ré-édité ensuite en 2012 tellement il avait été demandé par
les consommateurs. Il est même devenu aujourd’hui un café de la gamme
permanente du fait de son incroyable succès lors de sa sortie.
Mais il y en a eu bien d'autres
avec des noms toujours plus bizarres les uns que les autres à chaque fois
(comme avec attention, tenez-vous bien : Dhjana, Tanzaru, Bourbon Amarelo,
Ensibuko, Oâ, Goroka , Jinogalpa, Singatoba ou encore Jalayatra).
Les éditions limitées ou variations : à 45 centimes la
capsule (autrefois à 42 centimes) :
Enfin, depuis 2006, en période de
fin d’année (généralement vers la mi-novembre), Nespresso propose également à
la vente 3 cafés (tous basés sur leur grand cru de force 6
« Livanto ») « variations » qui sont des cafés aromatisés à
des parfums exotiques ou hors du commun, ainsi on a pu voir chaque année des
mélanges plus ou moins réussis (ou plus ou moins surprenants également)
comme :
. En 2016 : Apfelstrudel (pomme), Sachertorte (chocolat),
Linzer Torte (fruits rouges)
. En 2015 : Ciocci Ginger (Gingembre), Vanille Cardamome, Vanille Amaretti
. En 2014 : Chocolat Menthe, Crumble aux pommes, Dessert aux noisettes
. En 2013 : Cuicorosso (fruits rouges), Masala Chaï (épices), Liminto
(citron)
. En 2012 : Noix de coco, Noisette et Noix de Macadamia,
. En 2011 : Cerise, Chocolat Noir et Fleur de Vanille,
. En 2010 : Caramel, Vanille et Amande
. En 2009 : Crème de marron, Pain d’épices et Abricot
. En 2008 : Mandarine, Gingembre cristallisé et Caramel
. En 2007 : Amande, Cardamone et Chocolat Orange
. En 2006 : Anis, Vanille et Pomme épicée.
Quant aux prix des capsules, il
n’a que peu bougé depuis la récente augmentation en France de 2 ou 3 centimes d’euros
selon les grands crus et varie selon le type de café choisi, soit :
. 35 centimes la capsule de café de type Expresso (prix
inchangé depuis le début) :
. New Cosi (intensité 4 : l’original plus doux et citronné était d’intensité
3) : moins fan du nouveau
. Volluto (intensité 4)
. Capriccio (intensité 5),
. Livanto (intensité 6),
. Roma (intensité 8),
. Arpeggio (intensité 9),
. Ristretto (intensité 10)
. 39 centimes pour les très corsés :
. Darkhan (intensité 11) et
. Kazaar (intensité 12)
. 39 centimes la capsule de café de type Lungo (autrefois
37 centimes) :
. Linizio (intensité 4)
. Vivalto (intensité 4)
. Fortissio (intensité 7)
. Envivo (intensité 9) et enfin
. 42 centimes la capsule de café de type Pure Origine
(autrefois 39 centimes) :
. Bukeela (d'Éthiopie) café d’intensité 3
. Dulsao (du Brésil) café d’intensité 4
. Rosabaya (de Colombie) café d’intensité 6
. Indriya (d’Inde) café d’intensité 10
Les capsules sont vendues en pack de 10 capsules contenues
dans une longue boîte noire avec le rebord de la même couleur que la capsule
correspondante.
Les cafés permanents (disponibles toute l’année) sont
appelés « grands crus » et sont aujourd’hui au nombre de 24, (ils étaient 16 en 2009 et 12 auparavant). Ont été ajoutés depuis mai 2009, les 3 cafés de type
expresso Pure Origine (dont le café ne provient que d’un seul pays) :
Ce que j’en pense :
Je ne peux baser mon expérience
que sur les machines Citiz, Nespresso U et Pixie mais je trouve les
machines (quoique un peu bruyantes) peu encombrantes, mais les nouveaux modèles
sont de moins en moins encombrants et ils sont vraiment plutôt robustes. Le
café produit est très bon, même si c’est sans doute le café le plus cher vendu
en capsules, mais puisque certains spécialistes disent qu’ils le méritent amplement,
je veux bien les croire sur parole.
Note sur 10 pour la
machine : 9
Elle est vraiment très bien et
quitte à en reprendre une autre lorsque ma 2ème sera en fin de vie,
je reprendrais sans hésiter une autre du même modèle.
Il existe également un modèle qui
s’appelle Citiz & Milk permettant de produire une mousse de lait, chaude ou
froide que l’on peut ensuite ajouter aux cafés les plus puissants mais j’y
reviendrais plus tard dans une description plus détaillée de ce modèle bien
précis.
Une dernière chose sur la Citiz, le manuel a été
grandement amélioré depuis ces 2 dernières années. Si auparavant, nous avions
droit à un mini fascicule à la couverture rouge de quelques pages seulement (de
certes plusieurs petits livrets par langue, nous avons droit aujourd’hui – ce
qui est bien plus pratique – à un magnifique manuel unique de couleur noir
bleuté en plusieurs langues de 110 pages. Et en plus, il est très clair et bien
écrit, ce qui ne gâche rien (contrairement aux horribles fascicules avec plein
de dessins et sans aucun texte que nous refourguent honteusement Dolce Gusto -
pourtant une marque de Nestlé également - avec ses machines).
Et pour finir une remarque qui a
son importance, Nespresso (contrairement à Tassimo et à bien d’autres marques
de machines à capsules ou dosettes) donne avec chacune de ses machines un
exemplaire de presque tous ses cafés, ce qui vous permet de les goûter
pratiquement tous et ainsi de vous faire rapidement une opinion sur ceux que
vous préférez et ceux que, au contraire, vous préférerez ignorer à l’avenir.
Les autres marques devraient en prendre de la graine ! Ça c’est du luxe. Mais
ça ne devrait pas l’être justement.